Communiqué de Presse

41-gef-council-HP.jpg
41-gef-council-HP.jpg

Washington, 9 novembre 2011 – Le Conseil du FEM, l'organe directeur du Fonds pour l'environnement mondial (FEM), a approuvé ce jour un programme de travail d'une ampleur sans précédent dans le cadre du cinquième cycle de refinancement du FEM. Avec 40 projets indépendants et 9 programmes représentant un investissement total de 516,40 millions de dollars, ce programme est deux fois supérieur par sa taille à la moyenne des programmes de travail présentés à ce jour depuis la création du Fonds, il y a 20 ans. De plus, le FEM a réussi à mobiliser auprès de ses partenaires des cofinancements d’un montant impressionnant de 4,1 milliard de dollars, grâce auxquels il pourra élargir la portée du programme de travail. En conséquence, les avantages découlant de ce seul programme pourront être étendus à 99 pays bénéficiaires, soit un nombre inégalé à ce jour.

Cela étant, le programme de travail est remarquable non seulement en raison de sa taille mais aussi du fait des innovations fondamentales sur lesquelles repose sa conception.

Au plan stratégique, le programme de travail aborde les questions environnementales de la manière la plus globale observée à ce jour, comme en témoignent les 21 grands projets multisectoriels prévus, les partenariats envisagés entre les Agents d'exécution du FEM (PNUD, PNUE, Banque mondiale) au titre de quatre des projets/programmes proposés et les quatre initiatives visant à associer les ressources de la Caisse du FEM à d'autres sources de financement internes. Le programme de travail est assorti des modalités d’exécution les plus efficaces jamais élaborées à ce jour et met à profit les atouts respectifs de chaque partenaire.

À titre d'exemple, le projet sur les zones marines et côtières protégées du Brésil permettra de renforcer considérablement la protection de l’espace maritime en s'attaquant de manière intégrée aux pratiques de pêche non viables, au rejet de polluants en mer et à l'impact des activités industrielles sur les zones marines. En outre, le projet est assorti des mécanismes de financement visant à créer des revenus aux fins de la gestion durable de ces zones protégées, par le biais de dispositifs de financement de l'action climatique (Carbone bleu) et de facturation des services écosystémiques.

Le programme de travail prévoit aussi la mise en œuvre dans diverses régions du monde de nombre d'autres projets à fort impact. En Chine, par exemple, le projet Grands courants biologiques - Préservation de la biodiversité par le renforcement du réseau de zones humides protégées va déboucher sur la création d'un solide dispositif national qui permettra d'assurer la gestion de 48 962 400 hectares de zones humides, et de protéger 1,7 millions d'hectares supplémentaires abritant 50 espèces menacées non protégées.

De même, l'impact des projets de gestion durable des forêts/REDD+ prévus au titre du programme de travail atteindra des proportions inégalées. Grâce à la participation des communautés autochtones et des populations locales, ces projets permettront à eux seuls d'éviter l'émission de plus de 3 millions de tonnes de CO2 par le biais de mesures de lutte contre le déboisement et la dégradation des forêts, tout en favorisant la création de nouvelles zones protégées d'une superficie totale de 2,5 millions d'hectares. Ils donneront lieu par ailleurs à la mise en place de régimes de gestion durable couvrant 1,3 millions d’hectares supplémentaires.

Dans le domaine d'intervention « eaux internationales », le projet Forêts bleues est une des initiatives les plus innovantes prévues au titre du programme de travail. Récemment, les recherches ont montré que les habitats côtiers tels que les mangroves, les herbiers marins, les récifs coralliens et les prés-salés (désignés par le terme générique de « Forêts bleues ») piègent davantage de carbone par unité de surface que les habitats terrestres. Le nouveau programme de travail est le premier à reconnaître pleinement leur valeur et leur contribution essentielle à la gestion de l'environnement. Le projet a pour objectif d'élaborer des méthodes d’estimation des quantités de carbone piégées par les systèmes côtiers et marins et de mettre en évidence la valeur économique de ces systèmes.

Ce programme de travail très ambitieux repose sur une approche globale des problèmes environnementaux. Il s'appuie sur la participation des populations locales et des communautés autochtones, et vise à optimiser l'impact des interventions du FEM grâce à l'instauration de solides partenariats et de mécanismes de mobilisation des ressources financières, dans le droit fil des grandes réformes entreprises par le FEM ces dernières années.

Contact: Christian Hofer, GEF Sr. Communication Officer, chofer@thegef.org

GEF Updates

Subscribe to our distribution list to receive the GEF Newsletter.

Sign up